Cologne, Allemagne, 5 mai 1996.

Interview du Dr. Ryke Geerd Hamer.
Par Ana Pena (Journaliste).

Le docteur Ryke Geerd Hamer.Le docteur Ryke Geerd Hamer.

Ana Pena: Au début du mois d'avril, la presse autrichienne rapportait que la petite Olivia Pilhar (dont le cas, pas toujours pertinemment traité par les médias, a été attentivement suivi depuis l'Espagne) était sortie de l'Hôpital de Vienne où elle était soumise, contre la volonté de ses parents, à un traitement oncologique traditionnel. On mettait l'accent sur le fait que la petite fille était guérie et en bonne santé. Vous qui connaissez bien son cas, considérez-vous ces informations comme exactes? Quelle est la vérité et quelle est la situation exacte de la petite Autrichienne en ce moment?.

Docteur Hamer: Olivia a reçu son bulletin officiel de sortie le 27 mars, autorisation donnée par les médecins de l'Hôpital pour Enfants de Vienne, bien qu'elle fût en réalité aussi malade qu'auparavant. La Médecine Nouvelle ne prétendrait jamais guérie une enfant qui n'a plus qu'un rein, dont le poids est celui d'un moribond, dont les membres sont presque paralysés, qui a résolu son carcinome du foie (après avoir présenté des cavernes et une tuberculose, en phase de réparation) mais qui souffre encore de cirrhose et dont, de plus, le muscle cardiaque est si ténu qu'il ne fonctionne qu'à 30% de son rendement et risque chaque jour de se déchirer. S'il me venait l'idée de dire qu'une fillette dans cet état est guérie, on me traiterait de fou, avec raison.

Le fait est que, selon les statistiques officielles elles-mêmes, les patients traités par chimiothérapie, opiacés ou radiothérapie décèdent, dans 98% des cas, dans les sept années suivant le traitement... Et 95% d'entre eux dans les cinq années suivant le traitement. Qu'avec de telles données on parle de succès en oncologie, cela laisse songeur. Si l'on se réfère au Bulletin Officiel Allemand de janvier 96, les grandes cliniques effectuent un contrôle et un suivi sur 5% des malades. Parmi ceux-ci, on ne constate de succès après l'application de chimiothérapie que dans 0,5% des cas.

Ana Pena: On a aussi publié que la judicature autrichienne a retiré le mandat d'arrêt international lancé contre vous. Quel est à ce sujet votre situation actuelle? Est-ce que l'on impute encore à la Médecine Nouvelle la mort de patients n'ayant même pas eu de contact avec celle-ci?.

Docteur Hamer: En effet, l'Autriche a levé le mandat d'arrêt international lancé contre moi, mais elle maintient le mandat d'arrêt national. Le Procureur Général de l'Etat autrichien a récemment affirmé que la Médecine Nouvelle repose sur des morts. Tout comme en Espagne, on ne veut pas, en Autriche, mettre mes découvertes à l'épreuve. Alors on parle sans savoir. Si les gens ne commencent pas par suivre un traitement par chimiothérapie, radiothérapie ou morphine, s'ils ne suivent que la Médecine Nouvelle et la comprennent, ils survivent dans 95% des cas, résultat contraire à celui de la médecine conventionnée. Malgré cela, on dit que la Médecine Nouvelle se nourrit de morts, alors que l'on tait les données officielles de mortalité avec les traitements conventionnels... A partir de là, la justice autrichienne veut interdire aux médecins de travailler avec la Médecine Nouvelle et menace même de les punir d'années d'emprisonnement! En Espagne aussi, d'après ce que l'on m'a rapporté, les médecins ont eu des problèmes, ils ont subi des pressions afin d'abandonner la Médecine Nouvelle... Ils peuvent avoir recours à n'importe quelle autre thérapie, quelle qu'elle soit, mais pas à la Médecine Nouvelle!.

Ana Pena: Après la campagne lancée contre vous depuis l'été 1995, il y a en Espagne une demande croissante d'information sur vos découvertes mais, parallèlement, on ne trouve pas de compréhension profonde de même niveau, pas tant chez les patients que chez leurs proches et, surtout, dans la classe médicale plus conventionnelle.

Docteur Hamer: Aujourd'hui, il y a une forme de dictature différente de celles que nous avons connues jusque là, toutes époques confondues. Il s'agit de la «dictature» du pouvoir des moyens de communication... Certaines personnes se permettent, protégées par ce «pouvoir» médiatique, d'escamoter et de passer sous silence un débat scientifique... On peut ainsi empêcher pendant quinze ans, en bon droit et en toute bonne foi, la vérification de ces découvertes. Il suffit d'une campagne de «chasse aux sorcières» dans la presse pour que les gens pensent que la Médecine Nouvelle se trompe. Il n'y a pas d'erreurs dans ces cinq lois de la nature. Et c'est cela, la Médecine Nouvelle: elle n'est pas fondée sur des hypothèses, comme la médecine conventionnée. Cette médecine qui n'est soutenue par aucune loi naturelle scientifiquement vérifiable. La Médecine Nouvelle, elle, peut être vérifiée et, malgré cela, avec l'aide d'une certaine presse, on mène cette campagne de discrédit catastrophiste et calomniatrice... Et, ce qui est plus important, pendant ce temps de nombreuses personnes continuent à mourir. Au cours de l'histoire, on a commis des crimes à certaines époques, même récemment en Allemagne, en Russie... Certains pouvaient alors dire qu'ils «ne savaient pas»... Mais à présent, ici, oui, on sait. Les autorités médicales, les professeurs, etc. ont eu l'opportunité de connaître et de savoir exactement ce à quoi il est fait obstacle, mais ils ne veulent pas affronter une discussion objective. Moi je veux un débat professionnel sérieux. Le fait est qu'ils n'ont ni fondements à faire valoir ni arguments à opposer, c'est pourquoi ils refusent, ils rejettent systématiquement cette possibilité.

Ana Pena: Le poids culturel et social du point de vue actuel, dominant en Occident, est-il un handicap? Est-il un handicap pour nous reconnecter avec notre biologie, comprise comme un tout, psyché-cerveau-organe? Les soi-disant cultures «primitives» ont-elles un avantage en ce sens?.

Docteur Hamer: Ce n'est pas notre civilisation qui constitue un obstacle important à la bonne compréhension naturelle de cette Médecine Nouvelle à ses trois niveaux –psychique, cérébral et organique–. Il est vrai que notre civilisation s'est beaucoup éloignée des circonstances biologiques, codées dans notre cerveau, et que l'on ne peut changer, mais aujourd'hui, le véritable obstacle est dressé par un pouvoir en œuvre dans toute l'Europe avec les mêmes structures. On veut empêcher les gens d'être plus libres, à travers la Médecine Nouvelle, car dès que la personne comprend bien cette voie, elle ne se laisse plus manipuler comme le voudraient ces cercles qui prétendent conserver le pouvoir pour manoeuvrer tout le monde.

Ana Pena: Quelle est votre attitude face à cette pseudo-polémique?.

Docteur Hamer: Si j'avais l'opportunité de bien expliquer, un jour, ce que sont les liens et les fondements des Lois Biologiques pour faire connaître correctement la Médecine Nouvelle et ses bases scientifiques naturelles, au lieu de tant de polémique, les gens pourrait s'informer, la comprendre et la mettre à l'épreuve; et dès qu'ils auraient une expérience minimum, ils verraient comme elle est claire et logique. Au lieu de cela –ce qui serait assez simple et facile– on fait beaucoup de bruit dans les média, et cela n'a rien à voir avec une discussion scientifique sérieuse. Si un média s'offrait à le faire, cela aiderait beaucoup. Mais ce n'est pas le cas. On sait que la Médecine Nouvelle réduirait certaines prétentions de domination mondiale.

Ana Pena: Quels sont, synthétiquement, les fondements de cette Médecine Nouvelle?.

Docteur Hamer: Expliquer, brièvement, ce qu'est la Médecine Nouvelle m'oblige à préciser qu'elle se fonde sur 5 Lois Biologiques Naturelles, et pas sur des hypothèses.

La première Loi est la Loi «d'Airain» du cancer, qui nous dit comment survient la maladie, quel est le déroulement de tout le processus aux trois niveaux de l'être et comment on peut la diagnostiquer à ces trois niveaux.

La seconde Loi est celle qui explique les deux phases des soi-disant maladies:

La troisième est la Loi ontogénétique des tumeurs et équivalents du cancer. Il est compliqué de l'expliquer rapidement, mais basiquement, c'est celle qui nourrit toute la Médecine Nouvelle du point de vue de l'ontogénèse, de l'histoire de l'évolution de l'être, sa relation avec les trois niveaux mentionnés antérieurement, comment chaque organe est lié au relais cérébral correspondant et comment on peut suivre tout le processus simultanément dans l'organe et dans le cerveau (le psychisme, lui, n'est bien sûr pas si facile à observer).

La quatrième Loi Biologique de la nature est celle du système ontogénétique des microbes, grâce à laquelle la croyance actuelle en des microbes «nuisibles» change complètement. Bien sûr, pour la Médecine Nouvelle, il n'y a pas ces catégories de «malin» ou «bénin», qui sont des catégories presque morales, plus propres de l'Ancien Testament. Cette vision de cancers et de microbes «malins» n'est pas précisément biologique.

Et enfin, la cinquième Loi est celle de la compréhension du fait que la soi-disant «maladie» n'est qu'un processus plein de sens que l'on comprend à travers l'évolution de l'être, un programme spécial élaboré par la nature. C'est là réellement la quintessence de la Médecine Nouvelle, celle qui lui donne pleinement son sens. Cette perspective, compréhensible et logique, change notre vision des «maladies»; ce que l'on considérait comme simples troubles et malaises sont finalement des programmes spéciaux plein de sens offerts par mère nature. A travers eux, nous est donnée la possibilité de nous remettre et de compenser les dégâts provoqués par le conflit biologique, différent du conflit psychologique. Par exemple un conflit de ce genre a lieu quand un «morceau» (au sens littéral pour les animaux, au sens métaphorique pour les humains)... un morceau ou un os reste dans l'intestin et ne peut passer; immédiatement, l'organisme met en marche un programme spécial et débute ce que l'on appelle un «cancer». A ce moment, beaucoup de suc gastrique est nécessaire pour que le morceau puisse être digéré et continue son cheminement dans l'intestin. Ceci serait la première partie du programme spécial. Dans la seconde partie, le cancer serait caséifié, il serait «mangé» par les bactéries de la tuberculose et tout rentrerait dans l'ordre. Jusqu'à présent, on pensait que tout ceci était un processus «malin», que c'était un des mauvais côtés de la nature et l'on croyait, par exemple, que lorsqu'un patient souffrait de coliques intestinales, avec tuberculose, il s'agissait d'un processus «malin»... Mais il ne faut pas paniquer, c'est le programme spécial qui est en marche, la nature nous aide toujours avec ces programmes pour surmonter n'importe quel «mal». Si nous observons bien, si nous comprenons et ne paniquons pas, nous serons à nouveau régénérés et guéris. Nous savons que chez les animaux ce même processus se produit sans problèmes, puisqu'ils survivent, spontanément, dans 80 ou 90% des cas sans thérapies. Ainsi pouvons-nous mieux comprendre comment avec nos polypragmatiques pseudo-thérapies nous avons déchaîné des catastrophes insensées.

Ana Pena: Alors, comment doit se comporter celui qui connaît la Médecine Nouvelle?.

Docteur Hamer: Grâce à la connaissance de ces lois naturelles, la Médecine Nouvelle s'applique, avec le patient, à trouver une orientation pour voir ce qui lui est arrivé, pour l'aider à trouver la solution et faciliter la compréhension et l'appui dans le processus de guérison. Nous savons que 90% des personnes s'en sortiront vraiment. Dans le cas d'Olivia, que nous évoquions au début, si nous avions pu disposer d'un mois supplémentaire (au lieu de la faire admettre à l'Hôpital de Vienne), ce gros rein qui fut pris à tort pour une tumeur se serait désenflammé et aurait retrouvé sa taille normale. Il aurait été caséifié par la tuberculose, car elle transpirait toutes les nuits et avait un peu de fièvre, mais elle se sentait assez bien, mangeait bien, se reposait correctement... Deux jours après le libre retour de la fillette et de ses parents en Australie, après qu'ils eurent signé l'accord écrit dans lequel l'Etat autrichien les assurait qu'on n'allait rien faire à Olivia sans l'accord de ses parents, quand malgré tout les oncologues l'emmenèrent, ils firent un rapport affirmant qu'il n'y avait aucune urgence à soumettre la fillette à un traitement intensif.

Ana Pena: Après tant d'années, continuez-vous à insister pour que l'on connaisse et vérifie vos découvertes?.

Docteur Hamer: Je suis convaincu qu'avec le temps, la majorité des gens qui sont à présent contre la Médecine Nouvelle diront «qu'ils ne savaient pas, qu'ils n'avaient pas bien compris...», surtout les médecins. Mais pendant ce temps beaucoup de gens meurent inutilement. Et ce qui convertit ces morts en crimes est que l'on sait ce que l'on fait. Mes adversaires savent parfaitement que ce qui a été découvert est vrai. Je suis toujours prêt à en finir avec cette situation. Cela me fait mal que chaque jour périssent tant de gens, quand cette souffrance pourrait être évitée.


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