L'entrevue a eu lieu à Düsseldorf, le 13 juin 1989.

Entrevue avec le Professeur P. Pfitzer, Doyen de la Faculté de Médecine de Düsseldorf.

Professeur Dr. Dr. P. Pfitzer.
Atelung Cytopathologie des Zentrums für Pathologie und Biophysik der Universitat Düsseldorf.
Mooranstraße 5 - 4000 Düsseldorf.

Discussion scientifique entre le professeur P. Pfitzer, médecin, biologiste, l'un des plus éminents spécialistes allemands en cytopathologie et histopathologie, Doyen de la Faculté de Médecine de Düsseldorf, et le Docteur Ryke Geerd Hamer, sur le Système Ontogénétique des Tumeurs et Maladies équivalentes, et sur le Système Ontogénétique des Microbes et Champignons (bactéries et virus) qui en découle.

Thème: Le Système Ontogénétique des Tumeurs et des Equivalents du Cancer dans le livre: Legs, Fondements d'une Médecine Nouvelle.
(Association Stop Au Cancer, BP 134, Chambéry).
Professeur Pfitzer, en qualité de cytopathologiste et de Doyen de la Faculté de Médecine de l'Université de Düsseldorf, Vous avez aimablement accepté de vous entretenir du Système Ontogénétique des Tumeurs (et équivalents du cancer). Dans le cadre de la pathologie, vous êtes un spécialiste en histopathologie et en cytopathologie (pathologies du tissu et de la cellule). Je crois que vous êtes aussi biologiste...

Oui, biologiste et médecin.

Le Système Ontogénétique des Tumeurs établit précisément que l'on trouve toujours le même type histologique de tissu dans les même organes du corps humain et du corps animal. Est-ce exact?.

En principe, oui; en dehors, naturellement, de quelques rares exceptions comme les dystopies tissulaires de traces embryonnaires perdues (endométriose). A part ça, c'est exact.

Monsieur le Professeur, le système ontogénétique des tumeur établit aussi –et sur ce point une grande partie de vos collègues s'accordent déjà– que dans le cas d'une tumeur, quelle que soit sa localisation dans un organe, on trouve toujours aussi les mêmes structures histologiques, très spécifiques, de la tumeur. Ainsi, par exemple, dans le tractus gastro-intestinal, on trouve toujours la structure histologique du carcinome adénomateux «en chou-fleur», c'est à dire, en prolifération cellulaire. Tel est aussi le cas des amygdales et des alvéoles pulmonaires qui, ontogénétiquement, sont toutes deux reliées avec le tractus gastro-intestinal, ou du corps de l'utérus (muqueuse déciduale) où la tumeur présente toujours la structure histologique d'un carcinome adénomateux. Au contraire, dans la muqueuse buccale, dans l'orifice utérin ou le vagin, les muqueuses des bronches ou la muqueuse vésicale, la structure histologique est toujours celle d'un carcinome ulcératif avec épithélium pavimenteux. Êtes-vous de cet avis?.

Normalement, il en est toujours ainsi, excepté toutefois pour le système bronquial.

Puisqu'il en est ainsi, comment est-il possible que d'autres médecins ne se soient jamais demandé, qu'il leur soit pas même venu à l'idée, que l'histologie devait avoir une corrélation avec la typographie organique, et que celle-ci, à son tour, ne devait pas être étrangère à l'ontogénèse de l'homme et des animaux? Comment est-il possible que personne ne s'en soit encore rendu compte? Ne serait-ce parce que nous avons concentré toute notre attention sur le détail au lieu de nous intéresser à l'ensemble des phénomènes de l'organisme, de sorte que l'essentiel nous a échappé?.

C'est évident, nous n'avons jamais été aussi spécialisés qu'aujourd'hui, et lequel d'entre nous peut se vanter de posséder une vision panoramique qui engloberait les disciplines théoriques, les données cliniques et le contexte individuel, au chevet du malade? Normalement, le pathologiste voit seulement le malade quand il est mort. L'histopathologiste voit auparavant les tissus. Mais il existe aussi une grande tradition de classifications systématiques cachées en pathologie (WHO et AFIP). L'effort pour ne pas perdre de vue l'ensemble et maintenir une corrélation entre la vision pathologique et la clinique a toujours existé. Mais il faut cependant reconnaître que personne n'a eu l'idée d'un Système Ontogénétique des Tumeurs.

Comme vous le savez, le Système Ontogénétique des Tumeurs établit qu'à des localisations organiques identiques dans le corps humain, correspondent normalement les mêmes structures histologiques dans la cellule et que, dans le cas d'une tumeur, on trouve effectivement toujours la même structure histologique de la cellule. Ce système établit également que toutes les structures histologiques identiques des cellules sont aussi gouvernées par la même zone cérébrale. Par exemple: c'est le pont du tronc cérébral qui gouverne tout l'épithélium cylindrique de l'intestin et, en cas de tumeur, le carcinome adénomateux. D'autre part, toutes les régions corporelles qui présentent la même structure histologique, et dont les centres de contrôle cérébraux sont voisins, correspondent à des conflits biologiques étroitement apparentés.

Il se peut qu'il en soit ainsi, tout ceci ne me paraît pas très logique. En tant que pathologiste, il me semblerait préférable que l'on puisse en apporter la preuve. Qu'un neuropathologiste vérifie chaque fois au microscope, sur la zone du cerveau concerné et la localisation sur le scanner, qu'ils soient typiques de la nature spécifique de chaque cancer.

Il y a une difficulté, monsieur le Professeur. Au cours de la phase active du conflit, la localisation X sur la carte topographique cérébrale, responsable d'un cancer périphérique, est parfaitement reconnaissable par sa configuration caractéristique en forme de cible. Mais si l'on procède à l'excision de cette aire cérébrale, le neurohistopathologiste ne verra rien. Au contraire, durant la phase de réparation vagotonique, on peut très clairement discerner la modification survenue à l'endroit X –que mes détracteurs nomment Foyer de Hamer– à savoir un oedème intra et périfocal ou, même, un ensilage de neuroglies. Dans ces cas, les neuro-radiologues comme les neurochirurgiens parlent immédiatement de tumeur cérébrale –si seulement ils en ont trouvé– ou de métastases cérébrales, s'ils ont découvert auparavant quelque autre cancer en n'importe quel autre point du corps.

Bien, je l'admets, mais une étude dans le domaine neurohistopathologique peut se limiter aux cas qui, selon votre définition, se trouvent déjà en phase de réparation vagotonique.

Mais il se trouve que c'est là précisément le cas des tumeurs cérébrales, ou des fausses métastases cérébrales qui, lorsqu'elles sont détectées, le sont parce qu'elles sont déjà en phase vagotonique de réparation, sinon, elles ne présenteraient pas d'oedèmes ni de neuroglies.

Monsieur Hamer, vos points de vue, vos idées sont très valeureux, et à présent, je comprends ce que vous voulez dire. Mais dites-moi, le noyau cellulaire ne pourrait-il pas être le responsable de la codification erronée de la cellule? Cela doit-il être forcément le cerveau?.

Vous connaissez sans doute l'anecdote suivante: madame Müller, parlant à sa voisine par-dessus la clôture du jardin, lui révèle de source sûre que le courant alimentant tout le village provient de la centrale électrique. Peut-être, répond madame Meyer, mais notre courant vient de notre compteur, j'en suis sûre. Je ne doute pas du tout que chaque cellule soit gouvernée par son noyau, c'est à dire par son mini-cerveau. Cependant, la question est: qui, sinon notre ordinateur géant, le cerveau, a la capacité de diriger de manière coordonnée les noyaux cellulaires?.

Eh bien, oui, monsieur Hamer, avec votre Système Ontogénétique des Tumeurs, vous donnez vraiment un sens, avec un ordre et une harmonie, à toute la médecine.

Il me semble qu'il en était temps! En effet, si le Système Ontogénétique des Tumeurs peut être considéré exact sur le plan histocytologique, puisqu'il peut être aisément démontré aux niveaux cérébral et psychique, sa reproductibilité étant vérifiée, alors, ne croyez-vous pas, monsieur le Doyen, que nous devons en tirer le plus rapidement possible les conséquences qui en découlent?.

Oui, à condition que le Système Ontogénétique des Tumeurs soit vérifiable à tous les niveaux. Les conséquences seraient alors vraiment considérables!.

La première conséquence, monsieur le Doyen, serait que nous pourrions annoncer immédiatement à nos patients une nouvelle excellente: Nous nous trompions! Le cancer, ce n'était pas du tout des cellules hostiles proliférant anarchiquement et au hasard, mais ces cellules ou nécroses cellulaires malignes dont on croyait qu'elles envahissaient l'organisme par une prolifération désordonnée ont au contraire toujours obéi et sans exception à une loi rigoureuse suivant des voies tracées ontogénétiquement.

C'est en effet ce que l'on devrait faire.

Le seconde conséquence serait que nous devrions vite jeter aux ordures le concept vétuste des fausses métastases, que la médecine classique enseigne jusqu'à présent. Il est réellement inouï que l'on nous ait demandé une telle acrobatie dogmatique! Réfléchissez: nous devions imaginer que par une succession de métamorphoses, aussi précipitées que désordonnées, un carcinome mitotique du côlon (d'origine endodermique) pouvait se transformer en une ostéolyse nécrosante osseuse (d'origine mésodermique) avant de se mettre à engendrer après métamorphoses métastatiques, les prétendues métastases cérébrales de l'ectoderme. Depuis toujours, tout le monde s'empresse d'affirmer que cette chose absurde est plausible, alors qu'un médecin ayant un minimum d'esprit critique n'arrive qu'à grand peine à le croire.

Monsieur Hamer, je ne peux rien moins que vous donner raison sur ce point. Jusqu'à présent, nous avions vu les choses d'une autre manière. Et j'admets moi aussi que la médecine classique est tributaire de quantité d'hypothèses de remplissage. En ce qui concerne la migration des cellules cancéreuses vers la périphérie, il est vrai que jusqu'à présent il n'y avait que des preuves indirectes de ce que les cellules cancéreuses arrivaient à travers le sang artériel à leurs lieux de métastases.

La troisième conséquence est qu'en vertu de la Loi Ontogénétique des Tumeurs, nous devons commencer par rédiger la liste des tumeurs afin de spécifier quelles formations cellulaires dérivent de quelle couche embryonnaire, élaborées au cours de quelle phase des divisions cellulaires mitotiques ou des nécroses cellulaires. En effet, il est totalement absurde d'imaginer qu'un carcinome adénomateux du côlon qui, en phase active du conflit, prolifère par mitose, peut provoquer par de supposées métastases un sarcome osseux qui se développe seulement en phase de réparation. En résumé, avec la naïveté d'enfants ignorants, nous avons mélangé les phases de sympathicotonie et de vagotonie, baptisant tout cela métastases. Monsieur le Professeur, les conséquences vous semblent-elles évidentes?.

Ce sont là des question auxquelles les cliniciens devront apporter une réponse.

Il reste encore une conséquence décisive. C'est que nous devrons rejeter une fois pour toutes les notions admises jusqu'à présent de tumeurs ou métastases cérébrales, puisqu'elles ne peuvent exister.

Que voulez-vous dire par là?.

Eh bien, en principe est-il vrai qu'à partir de la naissance, les cellules du cerveau ne peuvent plus se diviser ou se multiplier?.

Oui.

La seule chose qui peut proliférer dans notre cerveau est le tissu conjonctif qui se trouve entre les neurones, les neuroglies, ou glies et ces cellules de tissu conjonctif, absolument inoffensives, se multiplient seulement en phase de réparation. C'est seulement pendant ou après cette phase que l'on peut les colorer avec des produits de contraste, comme le savent tous ceux qui travaillent dans ce domaine.

Il n'est pas si sûr qu'elles soient inoffensives.

Supposons, monsieur le professeur, que dans une centaine de cas de tumeurs cérébrales vous ayez diagnostiqué un gliome. Et quelle autre chose pourriez-vous diagnostiquer si, en dehors des cellules cérébrales qui ne prolifèrent pas (neurones) et des cellules gliales inoffensives qui ont proliféré, il n'existe rien?.

Dans le cas d'une tumeur cérébrale primaire, naturellement!.

Mais, voilà qu'en préparant sa thèse de doctorat, un étudiant consciencieux constate que dans les cent cas en question, les résultats d'autopsie indiquent que quelque part dans le corps on a découvert un cancer plus ou moins volumineux, qui n'avait pas été détecté cliniquement auparavant parce qu'il n'avait pas provoqué chez le patient de malaises ni de symptômes. Peut-être, en lisant cette thèse, auriez-vous envie de vous mettre à l'ouvrage et de réinterpréter la soi-disant tumeur cérébrale, en y voyant une «métastase cérébrale»? Cela nous mènerait à reconsidérer les Foyers de Hamer, les carcinomes adénomateux des villosités intestinales, par exemple, ou à identifier dans ces Foyers de Hamer une ostéolyse osseuse ou sarcome.

Vous me mettez dans l'embarras parce que je n'ai encore jamais tenté d'envisager les choses selon votre point de vue. Je dois reconnaître que l'on recouvre sous l'appellation de gliomes polymorphes de nombreuses choses.

Bien sûr, je n'en doute pas. Je crois que le mieux serait de se débarrasser purement et simplement de toutes les hypothèses accessoires et de ne pas se laisser entraîner à un diagnostic spéculatif sur l'origine des métastases. On devrait uniquement parler de gliomes (inoffensifs). D'après le scanner cérébral, il n'y a aucune différence, il s'agit toujours et sans exception de gliomes. Les neurohistopathologistes sincères, de nos jours, le reconnaissent déjà sans ambages. Qu'en pensez-vous?.

Jusqu'à présent, mon opinion était qu'il y avait deux sortes de processus cérébraux:

  1. Les tumeurs primaires, par exemple les gliomes.
  2. Les processus secondaires, métastasés dans le cerveau, dans lesquels nous voyons des cellules cancéreuses extra-cérébrales. Je dois cependant reconnaître que ces diagnostics doivent être de vrai casse-tête.
En plus du Système Ontogénétique des Tumeurs et Equivalents du Cancer, il existe aussi, selon mon postulat, un système des microbes ontogénétiquement déterminés, que je résume ainsi: les champignons (mycose) sont nos valeureux nettoyeurs, chargés de nous débarrasser des tumeurs de l'endoderme et de la zone mésodermique gouvernée par le cervelet, c'est à dire le cerveau primitif. Les bactéries sont les nettoyeurs des nécroses mésodermiques gouvernées par le cerveau proprement dit (par exemple les nécroses du tissu conjonctif) et les virus sont les restaurateurs des carcinomes ulcéreux de l'ectoderme, opérant dans les oedèmes péri-ulcéreux. Comme on peut l'observer, l'âge ontogénétique des différents microbes correspond à l'âge ontogénétique des organes ou groupes d'organes aux soins desquels ils sont attribués, ainsi qu'à l'âge ontogénétique de la zone cérébrale gouvernant ces groupes d'organes. Il est évident que tous les nettoyeurs et restaurateurs interviennent uniquement, exclusivement durant la phase de réparation et, par conséquent, se mettent à l'ouvrage sur l'ordre exprès de notre cerveau.

Cette conception ne vous paraît-elle pas relever d'une logique évidente? Ne croyez-vous pas qu'à partir de cela les soi-disant maladies infectieuses ont une explication si l'on prend comme critère la Loi d'Airain du Cancer?.

En ce qui concerne les microbes, je laisse aux microbiologistes le soin de répondre à cette question.

Monsieur le Professeur, ni les cellules cancéreuses –présumées si nocives–, ni les microbes –jugés si hostiles– ne sont nos ennemis, comme nous l'avons cru jusqu'alors. De fait, il n'existe pas de germes pathogènes ni de germes apathogènes que nous devrions combattre. Ils se sont tous montrés nos fidèles alliés, vivant en symbiose avec nous. Même nos colibactéries n'ont fait que leur travail durant la vagotonie digestive, et seulement en obéissant aux ordres du tronc cérébral (pont), pas envers et contre nous, mais pour nous!.

C'est aussi aux microbiologistes de répondre à cette question.

Vous rendez-vous compte, Professeur Pfitzer, que nous venons d'enterrer notre vieille médecine académique? Il n'est pas possible d'arrêter la Médecine Nouvelle, même si un tribunal de juges ignorants et corrompus prolonge mon interdiction d'exercer que les Pouvoirs Publics (à la demande de l'Ordre des Médecins) avaient prononcée il y a plus de trois ans parce que j'avais refusé d'abjurer la Loi d'Airain du Cancer. Décision motivée (je cite textuellement) par le fait que «le Docteur Hamer ne suit pas les règles de conduite requises pour réintégrer la médecine académique». Devrais-je adapter ma conduite à celle du cortège funèbre qui suit un cadavre scientifique?.

Pour un pathologiste, les cadavres sont aussi un objet de recherches scientifiques!.

Monsieur le Doyen, permettez-nous de communiquer cette entrevue à nos patients. Ils l'attendent et ont le droit de savoir étant donné qu'ils luttent pour leur vie! En leur nom, j'exprime ma plus vive reconnaissance pour cette entrevue.


free-news.org